Autant le dire tout de suite, je ne suis pas sportif et le sport à la télé, ça ne m’intéresse pas du tout (je préfère une bonne série :-) ). Par contre, je dois avouer suivre assez souvent les JO (d’hiver ou d’été), ça change et on voit des sports que l’on ne voit pas autrement. Pour autant, je crois que cette cérémonie d’ouverture des JO 2012, c’est une première pour moi, je ne me souviens pas d’avoir déjà suivi une cérémonie d’ouverture. J’ai donc pris quelques notes « en live », ce n’est donc sûrement pas complet ni fidèle, mais le coeur y est! Et je crois que cela valait une petite entorse à ma « ligne éditoriale »…
Le show est mis en scène par le cinéaste Danny Boyle. Il retrace une partie de l’histoire récente de l’Angleterre. Le top départ est donné par Bradley Wiggins, le tout récent maillot jaune 2012. On commence par une version champêtre qui va bien vite être remplacée par une vision de la révolution industrielle, anarchique, polluante, mais qui a permis à l’Angleterre de devenir la première puissance mondiale à cette époque. Le tout au rythme des percussions (plus de 800 percussionnistes), ça devait être impressionnant sur place. Et c’est Kenneth Brannagh, le célèbre comédien et cinéaste Anglais qui mène le tableau. Le point final sera la forge des 5 anneaux olympiques :
Puis, c’est au tour d’un mythe Anglais, James Bond en personne (Daniel Craig) d’aller chercher la reine à Buckingham pour la déposer en hélicoptère au stade olympique. Avec au final un saut en parachute (décoré de l’union Jack) au son du générique de James Bond. Première apparition de la reine dans un film pour l’occasion. Hop, un petit tour de passe-passe (bein oui, elle a pas vraiment sauté), voila la reine qui apparaît au bras de son mari.
Après l’hymne national, un petit coup de Mike Oldfield , qui vient interpréter en personne son tube « tubullar bells » (j’adore, je suis grand fan!!). Et puis on part dans le monde de l’imaginaire, avec une lecture de J.K Rowling en personne (la romancière d’Harry Potter). S’en suit des marionnettes géantes à l’effigie de Voldemort, de la reine de Coeur (Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll). Une nuée de Mary poppins viendra s’occuper de ses créatures de cauchemar!
un petit coup de « In Dulci Jubilo » (Mike Oldfield encore lui est aux manettes). La musique se transforme peu à peu en « Chariots of Fire » de Vangelis (qui n’est pas un anglais mais un grec), un film qui m’a beaucoup marqué quand je l’ai vu il y a un bout de temps déjà (histoire de coureurs anglais qui s’entraînent pour les JO)! Puis la musique est reprise par le London Orchestra. Sauf que mister Bean (Rowan Atkinson) viendra s’incruster dans l’orchestre et nous faire quelques facéties et grimaces dont il la le secret! On aura même droit à une parodie du film avec Mister Bean qui va tricher (of course) pour gagner la course!
Un petit coup d’OMD avec « Enola gay » (toute ma jeunesse) avec un petit florilège de séries. : Mr bean, monthy python,.. Puis un mix pop-rock (des années 70 à nos jours): Rolling stone (satisfaction), Beatles, David Bowie (life on mars), Queen (avec des images de wayne’s world), the clash, Eurtyhtmics (sweet dreams), Prodigy, the who, Madness, Frankie goes to holywood (Relax), Muse, Amy Winehouse (et tout ceux que je n’ai pas reconnu), le tout chorégraphié et animé dans un tableau musical formidable!
Une apparition de Sir Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web en 1989, histoire de le la péter un peu quand même! Puis un petit retour sur le parcours de la flamme olympique lors de so, parcours en Angleterre. Avec des inconnus et d’autres plus connus comme David Beckham. Beckham qui va tel un james bond, arriver en hors bord sur la tamise pour apporter la flamme olympique.
Et puis quand même, un page de pub! faut pas déconner quand même! (surtout que la page doit rapporter un paquet!).
Vient ensuite le défilé des athlètes, un poil fade après cette introduction riche en couleurs! Mais c’est toujours marrant de voir les différents costumes et les tout petits pays qu’on en connait parfois même pas (Genre Aruba, ou les iles vierges britanniques). Mais le sourire (je devrait dire la banane!) des athlètes fait plaisir à voir! Le tout au son de musique anglaise (pet shop boys, Art of noise, Adèle, Beeges, U2,…) et dans une ambiance très bonne enfant!! Les athlètes qui ont déjà défilés en profitent pour se lâcher et danser au son de la musique (qui est visiblement très fort). On enchaine les grosses délégations et les plus petites avec parfois seulement deux ou trois athlètes pour les plus petit pays. Mais c’est aussi ça, l’esprit Olympique.
Mais ce défilé est bien long.. Ou est la flamme? Il faudra patienter avec un morceau des Artics Monkeys avant de la voir! Puis de « come together » des Beatles (toujours interprété par les Artics Monkeys) pour un défilé de colombes à vélo! Et les discours avec auto congratulation et langue de bois d’usage!
Et enfin, Steve Redgrave (un rameur anglais), apporte la torche olympique qu’il transmet à un relais de jeunes sportifs. Le suspens dure! En fait, ce sera un allumage collégial par tous ces jeunes sportifs d’une multitude de pétales vont se rassembler et former une seule flamme, pour former la torche olympique. Et on envoie du Pink Floyd!!
Les bookmaker Anglais n’avait pas vu venir ce cas de figure pour les paris concernant la personne qui allait allumer la torche olympique. On finira avec Sir Paul Mac Cartney et « hey june ». Il est presque 2h du matin, à vous les studios!
Mon avis
La cérémonie alterne les passages vidéos et les passages en réel dans le stade, le tout s’enchaînant plutôt bien (la reine et son saut en parachute). Le tout est dédié à la gloire de l’Angleterre, mais il faut dire qu’il y a de sacrés clients pour faire l’animation comme vous avez pu le voir. L’occasion de réaliser que musicalement, les anglais sont toujours au top, et qu’il est facile de mettre en musique le spectacle avec des morceaux anglais que tout le monde connaît.
Dany Boyle a mis le paquet (et il en a eu les moyens visiblement). Plus de 10 000 figurants sur la scène de tous les ages et de toutes les origines, des costumes à foison, le tout parfaitement chronométré et maîtrisé. Je pense que sur place cela devait être très sympa, mais cela rend déjà plutôt pas mal à la télé! Chaque place a été équipé de diodes lumineuses multicolores, ce qui permet des effets étonnants visibles sur les plans larges.
Les commentateurs nous épatent avec leur culture (enfin la lecture des fiches qui sont complètes et bien fichus, merci à l’organisation!!). M’enfin, ils sont un peu là pour ça quand même! Par contre, je l’es ai trouvés bien lourds lors du défilé des athlètes : ah oui, cet athlète du pays X, il vit en France ou il s’entraîne en France, celui-ci, il est né en France,.. Genre tous les athlètes ont un lien avec le France! Ou le judoka français d’origine cambodgienne qui finalement défile sous les couleurs du Cambodge! Bref, tout tourne autour de la France, que c’est chauvin et ridicule..
Avec toujours les annonces en Anglais et en français (merci au baron Coubertin, car le Français reste la langue officielle des JO).
Une petite déception, j’avais entendu parler de la présence du musicien Ryuichi Sakamoto, mais je ne l’ai pas vu ni entendu. Pas non plus entendu de Supertramp ou de Dire Strait. Mais il n’y a pas eu de pluie, ce qui est le principal (surtout en Angleterre :-) ).
Une belle cérémonie (un peu longue sur la fin). J’ai pas encore de lien pour les vidéos, mais si je vous trouve ça, je vous le met dès que possible! La vidéo est bien sur disponible sur MyTF1.fr (merci @danateam!)
Je vais finir par croire que j’air raté un truc.
Tout le monde me dit que cette cérémonie était sympa.
C’est le cas! une très belle cérémonie menée de main de maitre!